Pour bon nombre d’entre nous, la fiscalité immobilière est un sujet sensible et compliqué dans lequel on n’ose pas s’aventurer. Car la fiscalité immobilière est une série de dispositifs permettant d’alléger la facture fiscale, en location vide comme en location meublée. C’est l’élément clé qui rentabilise réellement un placement immobilier. Voici alors un petit tour d’horizon sur ce fameux sujet.
Ce qu’est la fiscalité immobilière
Plus clairement, la fiscalité est l’ensemble des règles et des mesures qui régissent le monde de l’immobilier, de la détention aux opérations comme la construction, la rénovation, la vente ou la location. La fiscalité immobilière est un dispositif légal qui s’applique à tous les aspects de l’immobilier que ce soit l’imposition, les droits d’enregistrement, les revenus fonciers, les taxes foncières, les taxes d’habitation, les impôts locaux ou les plus-values.
L’imposition sur un achat immobilier
Lors d’un achat immobilier, l’acquéreur doit payer un certain nombre de taxes dont les montants varient selon le type de bien acheté.
- L’achat de bien neuf
Selon la législation, un appartement non construit ou achevé depuis moins de 5 années est considéré comme neuf. Mais à condition qu’il n’ait jamais été. Pour ce genre d’acquisition, la TVA immobilière est au taux de 20 %. Par contre, l’acquéreur bénéficie d’un taux réduit de 5,5 % ou de 7 % selon le cas. Une réduction qui s’applique généralement aux logements neufs utilisés comme résidence principale située dans une zone ANRU ou Agence Nationale pour la Rénovation urbaine.
- L’achat d’un bien ancien
Sachez que tout logement construit depuis plus de cinq ans ou moins de cinq ans, mais ayant déjà été occupé est considéré comme ancien. Dans ce type d’acquisition, l’acquéreur doit payer des taxes de mutation au profit des collectivités territoriales, comme :
- La taxe communale qui est à 1,20 % du prix de vente
- La taxe régionale de 1,60 %
- La taxe départementale qui varie d’un département à l’autre, 4,2 % à 5 %
Astuces pour faire baisser les impôts
En théorie comme dans la pratique il est possible de réduire les liés aux placements immobiliers.
- Pour la location vide :
Vous l’ignorez peut-être, mais tout un lot de charge peut être déduit de vos loyers lors de la déclaration fiscale de ces derniers au fisc. Comme les travaux et les intérêts de l’emprunt qui finance votre investissement locatif. Quand ces charges sont supérieures aux loyers, vous créez des déficits fonciers. Des déficits fonciers qui s’imputent sur vos revenus globaux. Du coup, ces derniers baissent, ce qui réduit les impôts.
- En location meublée optez pour le régime réel du statut de loueur en meublé non professionnel ou LMNP pour réduire les charges de vos recettes locatives et voire même pour les ramener à zéro.